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Hausse des prix : "Les distributeurs cassent l'économie, l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire", dénonce la FNSEA
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/08/2022 à 14:43

Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) ( AFP / ERIC PIERMONT )

Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) ( AFP / ERIC PIERMONT )

Selon la Direction générale de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), les prix de certains produits ont augmenté en magasin sans négociation entre distributeurs et producteurs, "ce que la FNSEA dénonce depuis déjà plusieurs mois", a rappelé Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), sur l'antenne de BFM Business ce mardi 9 août.

Selon la Direction générale de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), les prix de certains produits ont augmenté en magasin sans négociation entre distributeurs et producteurs. "C'est ce que la FNSEA dénonce depuis déjà plusieurs mois", a rappelé Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), sur l'antenne de BFM Business.

"Les distributeurs jouent avec le feu, ils ne respectent pas la loi alimentation. Ils voient que toutes les charges augmentent, ils disent 'l'Ukraine a bon dos, je suis le moins cher, venez chez moi.' Ils cassent l'économie française, ils cassent l'outil productif et l'industrie agro-alimentaire, et ils cassent l'agriculture française", a-t-elle fustigé.

"Il faut sauver le soldat agriculture"

"Nous avons perdu la production industrielle parce qu'on a pensé qu'on pouvait acheter tout moins cher en Chine - les jouets, vêtements, chaussures, composants électroniques -, sauf qu'on est totalement démunis aujourd'hui. Ne sacrifions pas l'agriculture pour des prix bas qui font plaisir sur l'instant mais qui créent du chômage, de la perte d'activité, et qui enlève de l'efficacité à notre pays", a poursuivi la présidente de la FNSEA. "Je veux la vérité sur la transparence des pratiques de chacun", a-t-elle poursuivi.

Puis de demander " Une solidarité nationale, comme nous l'avons eu pour le covid. C'est la guerre, elle va durer, il y a des impacts - vous avez vu les conséquences sur la farine, l'huile et différents produits. Il faut se serrer les coudes. Quand une exploitation agricole ferme ses portes, elle ne rouvre jamais, une faillite en agriculture ça ne renaît jamais", a-t-elle mis en garde, avant de conclure : "Il faut sauver le soldat agriculture, il est en danger aujourd'hui."

Des négociations difficiles

La DGCCRF a recensé des hausses de prix dans les rayons de la part de "certains distributeurs", alors qu'ils "n'avaient pas signé de hausses de tarif d'achat du produit avec le fournisseur". Des pratiques "facilitées par le fait que les consommateurs s'attendent, de toute façon, à constater une forte inflation dans les rayons". Les tensions rendent les négociations plus difficiles, certaines enseignes ayant une "posture très dure" et "refusant le dialogue", tant avec les entreprises qu'avec les pouvoirs publics, a expliqué un porte-parole du ministère de l'Agriculture.

Selon les données issues du comité de suivi des négociations du 7 juillet, 40% des renégociations pour les marques nationales (comme Danone, Nestlé, Coca-Cola) auraient été conclues, et 90% pour les marques distributeurs (par exemple Marque repère ou Monoprix).

16 commentaires

  • 09 août 18:00

    FNSEA : le syndicat de la honte. T'es pas d'accord M. l'ingénieur en électrotechnique et en chimie ? Au fait, tu me préviens quand t'auras trouvé à commenter un nouveau sujet qui demande des compétences scientifiques ou techniques, je t'éviterai de te ridiculiser en te fournissant quelques explications.


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